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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 22:51
Sorti il y a déjà quelques semaines, le deuxième album de Paolo Nutini (Sunny Side Up) est un petit bijou délicieusement nostalgique et incroyablement interpreté ; à l'oreille on a le sentiment d'écouter un vieux blues man né à la Nouvelle Orleans dans les années 50 ; quand on sait qu'il a 20 ans ! A écouter en boucle "Candy", concentré de bonheur absolu !
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 20:44
Sorti en salle le 30 septembre, le film de Laurent Tirard d'après l'oeuvre de Goscinny et Sempé, réunit une belle brochette d'acteurs (Valérie Lemercier, Kad Merad, justes et drôles à la fois) qui réussissent à donner vie aux personnages dans une ambiance douce et sucrée. A savourer avec les enfants, impérativement, et au premier degré.
J'ai choisi pour vous de m'intéresser à la fiche du personnage du Petit Nicolas, telle qu'on peut la découvrir sur le site officiel du Film (http://www.petitnicolas.com/datasPetitNicolas/fichepn.pdf), où on peut lire ce qui suit (citations véridiques, avec quelques ajouts personnels signalés au fur et à mesure par []) :


Nicolas
Signes distinctifs
- Narrateur et héros des histoires. « C’est un enfant qui raconte ce qui se passe autour de lui », explique René Goscinny.
- D’après René Goscinny, il a entre six et [soixante] dix ans.

Phrases cultes
« C’est drôlement chouette »
« Alors là c’est drôlement pas juste, c’est vrai quoi, à la fin ! »
[pourquoi ? Je vais vous le dire]
[casse toi pauv'con
[je reviendrai

Caractère
- Nicolas fait de temps en temps des colères : « J’ai essayé de pleurer un coup, mais avec maman, ça ne sert presque jamais à rien. » et lance toutes sortes de menaces : « Alors je me suis mis à pleurer, j’ai dit que ce n’était pas juste, et que je quitterais l’école, et qu’on me regretterait bien. »
- Enjoué, il aime rire et s’amuser avec ses copains [d'où la présence de grands humoristes autour du Petit Nicolas, tel le drôlatique JM Bigard).
- Généreux, il aime faire des cadeaux à sa maman dès qu’il a un peu d’argent (un joli foulard, un chouette corsage, une robe, des gants, une ceinture et des chaussures pour sa maman !) ; [il aime bien aussi qu'on lui fasse des jolis cadeaux, des voyages sur des yachts, des belles montres] ;
- Volontaire et serviable, il propose souvent son aide à sa maman.
- Elève plutôt moyen (« Elève turbulent, souvent distrait. Pourrait faire mieux », a écrit sa maîtresse sur son carnet).
- Il fait souvent des bêtises, pas bien méchantes mais qui agacent sa maman et son papa [et un certain nombre de Français, aussi, il faut bien l'admettre]. Ses bonnes intentions tournent souvent à la catastrophe ! Il est très maladroit (quand il se cire il met du cirage sur le sol de la cuisine, quand il aide il casse tout !)
- Jouer aux dames et aux billes. Il est très fort aux dames ! [il faut lui reconnaître cela, l'homme a du goût] ;
- Faire plaisir à Marie‐Edwige [lire : Carlita] en faisant des galipettes [dans le texte]. Il aimerait bien se marier
avec elle, plus tard [c'est fait !].
- Ce qu’il aime le plus c’est le foot, après son papa et sa maman, bien sûr !
- Rire. C’est pourquoi il apprécie tonton Eugène qui fait plein de blagues et M.
Blédurt [lire : M. Bigard] qui fait des tours de magie et taquine papa.
- Raconter des blagues à ses parents (celle du tigre) mais il se vexe quand son papa
connaît déjà la chute.
- Quand ses parents ont des invités, car ils ne sortent pas et le lendemain il peut
manger des restes de gâteau au chocolat [des bonbons, aussi].
- Lire des illustrés : « c’est un illustré avec des histoires formidables, avec plein de
bandits, de cow‐boys, d’aviateurs, de pirates, très chouette. » [ne lit que des illustrés, les livres, c'est trop compliqué et puis ça lui rappelle l'école]
- Aller au cinéma pour voir des films de cow‐boys (par exemple, « Le mystère de la
mine abandonnée ») ou de capes et d’épées (« Le retour de d’Artagnan »)
- Les bagarres pendant la récré [surtout avec Dominique de V., qui l'a embêté autrefois et qui doit bien le regretter maintenant]. Nicolas trouve que les récrés ne durent pas assez longtemps quand il se bat avec ses copains, il explique : « c’est peut‐être parce qu’on s’est tellement amusés ».
- Jouer avec ses amis dans le terrain vague même si sa maman n’est pas d’accord :
« tu reviens dans un état de saleté incroyable ! »

Il n’aime pas
- Faire ses devoirs et demande toujours de l’aide (à sa maman, à son papa, au
voisin M. Blédurt) [et à M. Fillon] ;
- Mettre le costume bleu marine (celui qui a des plis au pantalon), la chemise
blanche en soie et la cravate à pois, il dit qu’il a l’air d’un « guignol » et se rassure :
« j’étais bien content que les copains ne puissent pas me voir ! » [et pourtant il est bien obligé de les porter !] ;
- Être mis en retenue le jeudi parce que ça fait des tas d’histoires chez lui et il est
privé de dessert.
- Ranger sa chambre [il a une dame qui s'en occupe].
- Quand ses copains disent qu’il est amoureux. « Amoureux, moi ! Ils me font bien
rigoler ; comme si on pouvait être amoureux d’une fille, même de Marie‐Edwige. » [il n'aime pas en fait qu'on lui rappelle qu'il a été amoureux, avant d'être amoureux]

Objets fétiches
- Le lapin en pâte à modeler fait à l’école, élu meilleur lapin de la classe, il lui
vaudra la première place, devant Agnan.
- Ses illustrés
- L’avion offert par mémé (lire : par la République]
- La trompette achetée avec les sous que son papa lui a donnés
- Le train électrique
- L’auto électrique offerte par son papa
[la montre offerte par Carla
Plus tard…
Il aimerait être pilote et s’acheter un avion. 
[ou devenir Président de l'Amérique, avoir plein de belles montres, être aussi grand de Dominique, etc.
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 20:24

Nous souhaiterions, avec un peu d'avance, féliciter le jeune Jean Sarkozy (23 ans) pour son élection comme Président de l'EPAD prévue le 4 décembre prochain, succédant ainsi à Patrick Devedjian. 
Nous aimerions souligner que cette élection est de nature à susciter l'espoir chez les milliers d'étudiants en deuxième année de droit, surtout lorsqu'ils manifestent un attachement tel à l'institution qu'à 23 ans ils sont encore et toujours en deuxième année. Grâce à ses compétences acquises en droit administratif et en droit des contrats, l'intéressé présente bien entendu toutes les garanties de sérieux et de compétence pour prendre en charge les destinées de l'établissement public. A l'heure où l'Université est lourdement remise en cause, un tel modèle de réussite républicaine méritait d'être souligné et applaudi des deux mains. Nous aimerions également féliciter les heureux parents, et singulièrement le papa (rien à voir avec le Film du même nom sorti ces jours-ci) qui doit être bien fier de la réussite de son fils.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 12:40

Quelques mois seulement après avoir entériné la première condamnation d’un laboratoire fabricant un vaccin anti hépatite B dans une affaire de sclérose en plaques (Cass. 1re civ., 9 juill. 2009, Gaz. Pal. 13 août 2009 n° 225, P. 9, avis A. Legoux, Resp. civ. et assur. 2009, chron., Ch. Radé), la première chambre civile de la Cour de cassation entérine une nouvelle ... mise hors de cause d'un laboratoire, dans des circonstances pas si éloignées l'une de l'autre.

Cette succession de solutions rendues en sens apparemment contraire a de quoi donner le tournis, même si elle s'explique par la volonté de la Haute juridiction de ne pas se substituer aux juges du fond et de leur laisser apprécier souverainement les éléments de preuve produits par les parties, à condition toutefois de se situer dans le cadre des présomptions graves, précises et concordantes désormais de mise dans ces affaires.
Par ailleurs, le délai qui séparait la dernière injection de la première apparition de la première poussée était de six mois, dans cette nouvelle affaire, alors que dans l'affaire précédente il n'était que de deux mois ; or, on sait l'importance de ce genre de circonstances pour faire jouer ou non, une présomption d'imputabilité.  
Il n’est toutefois pas certain que la méthode mise en œuvre soit durablement tenable car elle donne finalement le sentiment d’une justice-loterie où la solution dépend moins de la règle de droit applicable que de la sensibilité d’un juge ou des convictions d’un expert. De nouveau, la logique qui anime le droit de la responsabilité montre ses limites et, de nouveau, les regards se tournent vers les pouvoirs publics qui, seuls, peuvent instaurer un régime d’indemnisation équitable pour tous.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 08:13
Trois ans après les premières condamnations (Cass. 1re civ., 7 mars 2006, Resp. civ. et assur. 2006, comm. 164, et les obs.), la Cour de cassation vient de nouveau confirmer la mise en cause des deux laboratoires fabricant les médicaments réalisés à partir de diéthylstilbestrol (DES), et connus pour être à l'origine de malformations, cancers et infertilité chez des milliers d'enfants exposés in utero à la mollécule prescrite à leur mère pendant sa grossesse pour éviter les fausses couches et les accouchements prématurés (les victimes de la première génération serait environ 170.000 en France ...).
Dans la première espèce (arrêt n° 878), la première chambre civile de la Cour de cassation rejette le pourvoi formé contre un arrêt rendu par la Cour d’appel de Versailles le 29 novembre 2007 qui avait mis hors de cause les deux laboratoires incriminés, la plaignante n’étant pas parvenue à convaincre le juge qu’elle avait été effectivement exposée au DES in utero. Dans la seconde (arrêt n° 880), cette même formation casse un autre arrêt rendu par cette même juridiction le 10 avril 2008 qui avait, dans des circonstances en apparence très comparables, également débouté la victime de son action, ouvrant ainsi la porte à la condamnation in solidum des deux laboratoires susceptibles d’être responsables des dommages causés dès lors qu’ils ne pourront prouver que leur médicament est étranger au cancer développé par la plaignante.
Si la seconde décision marque une nouvelle faveur à l'égard des victimes qui sont désormais dispensées de prouver que leur mère avait pris du Distilbène ou du StillbestrolBorne, dès lors que l'expertise démontre que le cancer dont elle souffre ne peut qu'être imputé à l'exposition au DES in utero, la première marque les limites du contrôle exercé par la Cour de cassation ; dans cette affaire, en effet, la victime, qui souffrait pourtant du même cancer que la seconde requérante, n'était pas non plus parvenue à prouver directement l'exposition au DES, et n'avait pas eu la chance de tomber sur des experts aussi péremptoires, puisque ces derniers avaient admis la possibilité d'une exposition au DES, mais sans toutefois écarter que ce cancer puisse avoir d'autres causes. Résultat des courses, la victime est déboutée ...
La comparaison des deux décisions montre l'importance de l'expertise ; si les experts sont convaincus que le cancer résulte nécessairement d'une exposition au DES in utero, alors les jeunes femmes seront indemnisées ; sinon, elles seront déboutées.
Un poids, deux mesures ... Il serait tant que les pouvoirs publics fassent quelque chose, car de telles discriminations entre victimes ne sont guère satisfaisantes.
 
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 07:51
A peine invalidé en raison d'irrégularités pendant la précédente campagne municipale, le jeune et sémillant sénateur Serge Dassault, 84 ans, Président du groupe éponyme et propriétaire du Figaro, ne quittera pas son siège de Maire de Corbeille Essone. "Il y avait le bureau de l'ancien Maire, que j'occupe", expliquait-il ce matin sur France Info, "et le nouveau Maire occupera un autre bureau" ... Il se pourrait bien d'ailleurs que l'intéressé se fasse nommer chef de Cabinet du nouveau Maire, un certain X (qui s'en soucie ?). Dès l'annonce de la nouvelle, Serge Dassault a été félicité par d'autres démocrates réputés comme Vladimir Poutine, passé du siège de Président à celui de Premier Ministre de la Grande Russie, ou encore Bruno Mégret (qui avait fait élire sa femme comme Maire de Vitrolles).
Nous tenions à nous associer à ces félicitations et à adresser au nouveau Directeur de Cabinet, qui pourra rester sur son trône pendant encore quelques temps, toutes nos félicitations, en espérant qu'aucune rafale ne l'en délogera ! Bravo Serge ! Quelle belle leçon de Démocratie !
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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 13:33
On s'y croirait ! Spéciale dédicace à tous mes collègues qui subissent cela, chaque année, malheureusement souvent en moins drôle :
http://www.youtube.com/watch?v=iTr7vt-c_EA&feature=related
 http://wweffansdelawwe.e-monsite.com/rubrique,bic,414176.html 
http://www.dailymotion.com/video/x1c7cc_bic-malraux_fun 
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 06:51

"Les juges ont décidé de traduire les coupables en justice". Cette petite phrase fait la une des journaux ce matin et les journalistes se ruent sur ce "lapsus" pour se livrer à des analyses pseudo-freudiennes (niveau brève de comptoir) ou pour donner à qui veut l'entendre des leçons de présomption d'innocence. L'affaire est doublement cocasse ... Qu'il y-a-t-il d'étonnant à ce qu'un plaignant, partie civile, considère comme "coupable" celui ou ceux qui ont été renvoyés en correctionnel ? Certes, le raccourci est fâcheux, pour les puristes, surtout de la part d'un Président de la République en exercice qui se pique d'avoir été avocat ... Mais le plus amusant est sans doute la réaction outragée des médias ... Or, il suffit de laisser trainer ses oreilles pour entendre, plusieurs fois par jour, l'expression de "présumé coupable", pour décrire tel ou tel prévenu traduit en justice, dans la bouche de ceux qui, aujourd'hui, jouent les vierges effarouchées. Que celui qui n'a jamais pêché ...

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 15:08



Vous pouvez retrouver le peintre (qui vit et travaille à Cestas, Gironde) sur son site (http://www.diego-segura.com/oeuvres/index.php) et à la chapelle de Gazinet où il expose périodiquement ; personnellement, j'adore !
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 07:09
Quelques jours après l'annonce du cadeau fait à l'Eglise de scientologie (nouveau cadeau car, faut-il le rappeler, des archives la concernant ont la fâcheuse habitude de disparaître assez régulièrement de nos tribunaux) qui échappera ainsi de justesse à la dissolution, on apprend la suppression programmée de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité et du Défenseur des Enfants, fondus dans un vaste "machin" appelé Défenseur des Droits. La France, dans sa version néobonapartiste, s'affiche vraiment comme la Patrie des droits de l'Homme ; pardon, des droits de l'homme (qui la gouverne, bien entendu) ... sans parler de l'attribution d'une nouvelle licence d'exploitation de téléphonie mobile qui a toutes les chances d'être accordée, bien entendu, compte tenu de l'enthousiasme affiché par le groupe Bouygues ... Quelqu'un peut me rappeler qui est le parrrain de l'un de ses fils, et avait été témoin de son mariage avec Cécilia ? Un certain Martin B., non ? Dis, c'est quand, les prochaines élections ?



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